Un poisson nommé Wanda——- 22 mars 2016

poisson nommé Wanda

Charles Crichton

1989

Durée : 1h48

Jamie Lee Curtis
Kevin Kline
Michael Palin

Un scénario un peu compliqué qui sert de prétexte à l’enchaînement de gags souvent désopilants.
Si Kevin Kline parait parfois en faire trop, il a néanmoins obtenu l’oscar du meilleur acteur de second rôle en 1989 pour ce rôle, et Jamie Lee Curtis (la fille de Janet Leigh et de Tony Curtis) ne ménage pas sa plastique pour nous faire rire.
La confrontation des deux mondes USA-Angleterre a un peu vieilli depuis 1988, mais son comique fonctionne bien, les représentants des Monthy Python (John Cheese et Michael Pain) n’y sont pas pour rien.
C Franza

TELERAMA :
Amis des bêtes, s’abstenir : outre Wanda, le poisson rouge, qui passe un très sale quart d’heure entre les babines de Kevin Kline (« Il vaut mieux éviter les verts. Ils ne sont pas encore mûrs »), on assiste à divers écrabouillages malencontreux d’innocents quadrupèdes. En revanche, si vous avez toujours rêvé de voir John Cleese se déhancher en sous-vêtementscette hilarante comédie est pour vous.

Il y a bien une intrigue, sombre histoire de magot très convoité, mais l’essentiel est ailleurs. Instillant un peu de l’humour absurde des Monty Python, Charles Crichton orchestre une sarabande de gags givrés et burlesques, de comédiens en grande forme : Cleese, toujours guindé et farfelu, ­Jamie Lee Curtis en gourgandine malicieuse, et Kevin Kline dans un superbe numéro de psychopathe susceptible. — Cécile Mury

 

 

Un classique de la comédie qui n’a pas pris une seule ride.

Notre avis : Il fallait bien une édition collector pour célébrer la sortie DVD d’Un poisson nommé Wanda, comédie hilarante écrite, jouée, co-réalisée et co-produite par John Cleese. L’ex-Monty Python ne boude pas son plaisir et se réserve l’omniprésence jusque dans les moindres bonus. L’occasion pour lui de terminer en beauté ce qui s’avère être son travail le plus abouti.
En 1988, John Cleese imagine une histoire rocambolesque où le vaudeville se marie à l’humour typiquement british. Il incarne Archie Leach, un avocat bien sous tous rapports, archétype de la vieille école anglaise. Son chemin va croiser celui de Wanda, belle Américaine aussi bien croqueuse d’hommes que de diamants. Sans oublier celui d’Otto, un ancien tueur de la CIA dont l’idiotie n’a d’égal que la dangerosité. Et aussi celui de Ken, un bègue amoureux des bêtes, tueur malgré lui de yorkshires… Tout ce petit monde est à la recherche de pierres précieuses, résultat d’un cambriolage dans une bijouterie. Séduction, coups fourrés, trahison : voilà le nouveau quotidien de l’avocat le plus flegmatique de Londres.
Ce résumé peut vous sembler obscur ; qu’importe, Un poisson nommé Wanda ne se raconte pas, il se savoure. John Cleese a en effet développé des trésors d’ingéniosité pour trouver le ton juste entre comédie de moeurs, d’action et de boulevard. Il en profite également pour s’amuser des différences culturelles anglo-américaines. En outre, il s’est admirablement entouré d’acteurs talentueux comme Kevin Kline (Oscar du second rôle en 1989 pour Otto), Michael Palin et la délicieuse Jamie Lee Curtis. C’est l’équilibre entre les quatre personnages principaux qui permet au film d’évoluer naturellement. Il en découle un rythme soutenu avec, à la clé, quelques séquences cultes comme le strip-tease de John Cleese, les atrocités de Ken ou encore l’ensemble des scènes d’Otto (« Ne me traite jamais, jamais, jamais de débile ! »).

 

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